Fonctionnement
de nos veines
Dans les deux parties de notre système veineux, le sang
circule normalement de bas en haut. Mais il est soumis à
l’effet de la pesanteur et donc poussé vers le bas en
permanence. L’effet de propulsion de la pompe cardiaque
s’épuise dans les capillaires. Le retour veineux est donc
un phénomène actif, grâce aux pompes musculaires (plante du
pied, mollet, cuisse) relayé par un effet passif
d’aspiration abdomino-thoracique liée à la respiration. En
se contractant, les muscles compriment et massent les
veines qui les entourent, chassant le sang qu’elles
contiennent. Parmi les 3 zones de massages propulsifs,
notamment lors de la marche, l’effet est maximum au niveau
de la « pompe musculaire du mollet ».

Un système de multiples
“clapets anti-retour”, appelés valvules, intercalés à
différents niveaux à l’intérieur de toutes les veines, aide
au retour veineux en dirigeant le sang vers le haut lors
des massages et en empêchant le sang de redescendre entre
les massages. Cet effet de massage est nul sur les veines
superficielles, qui n’ont pas la chance d’être entourées
par les muscles et l’aponévrose qui les maintient autour
des os. Le sang superficiel est simplement aspiré
passivement dans le système profond.
Notre mode de fonctionnement veineux impose donc une
activité musculaire régulière pour un retour sanguin
optimum.

Le diagramme des pressions dans les veines du pied en fonction des positions authentifie bien ce besoin d’activité. Il est important de noter que, même en position allongée, le retour veineux est freiné par une pression positive résiduelle de 10 mm Hg liée à la cuvette du petit bassin. En position debout immobile, la pression est 3 fois supérieure à la pression "idéale" de 30 mm Hg à la marche. Et il faut l'équivalent de 7 pas pour faire baisser la pression liée à l'immobilité, d'où l'inefficacité du piétinement ...
Pour en savoir plus sur la pompe musculaire du mollet